Zones rurales et territoires peu denses : faites le pari du vélo
Longtemps perçue comme essentielle dans les territoires peu denses, la voiture individuelle n’est désormais plus la seule option envisageable pour se déplacer en campagne.
Pourtant encore aujourd’hui dans les zones rurales françaises, la majorité des déplacements se font en voiture. Prenons l’exemple des déplacements domicile-travail. Selon une enquête du ministère de la transition écologique, 74% de ces trajets s’effectuent en voiture. Si cette part est déjà élevée, elle est pourtant encore plus importante en zone rurale où 87% des habitants utilisent la voiture pour rejoindre leur lieu de travail ! Des statistiques qui s’expliquent par la particularité de ces territoires souvent vastes, dispersés et parfois isolés. Ces chiffres se traduisent aussi par un manque d’infrastructures adaptées et de moyens pour encourager les mobilités douces.
Pourtant, avec des aménagements adaptés, le vélo peut devenir une alternative plus pratique et plus écologique. Les données de l’Observatoire Vélo & Territoires révèlent que la fréquentation rurale a augmenté ponctuellement en 2023, avec un pic en mai (+5 %) par rapport à une météo favorable au cyclisme.
Alors comment donner de la place aux mobilités douces dans ces territoires où la voiture prend toute la place ?
Rouler en toute sécurité : mission impossible ?
Aménager un territoire rural pour favoriser le déploiement de mobilités douces soulève plusieurs problématiques notamment en matière de sécurité pour les cyclistes, en raison des difficultés liées au partage de la chaussée. L’absence de pistes cyclables dédiées accentue les risques d’accidents car dans de nombreuses zones rurales, les infrastructures routières ne sont pas adaptées à la cohabitation sécurisée de ces modes de transport.
De plus, la faible densité de population dans les zones rurales complique l’implantation d’infrastructures adaptées aux mobilités douces. Les longues distances à parcourir entre les différents pôles d’activité (villages, commerces, services) limitent l’attrait du vélo comme alternative viable au transport motorisé. Cette faible densité de population peut donc limiter l’utilisation et l’efficacité de ces infrastructures.
Pourtant, promouvoir les mobilités douces dans ces zones apporterait de nombreux bénéfices :
- Une réduction des nuisances sonores liées à l’usage de la voiture thermique
- Un espace plus apaisé favorisant ainsi un cadre de vie plus serein et plus agréable pour les habitants
- Une économie locale stimulée par des déplacements courts qui invitent à s’arrêter plus facilement dans les petits commerces
- Un attrait touristique accru grâce à l’aménagement de pistes cyclables et le développement du tourisme à vélo
Bien sûr, l’adoption du vélo contribue aussi à diminuer les émissions de gaz à effet de serre et contribue donc à améliorer la qualité de l’air ce qui représente un impact environnemental non négligeable.
La création d’infrastructures adaptées
Afin d’encourager les habitants à adopter des modes de déplacement doux, il est essentiel de repenser l’aménagement des communes et de concevoir des infrastructures adaptées pour garantir la sécurité des usagers.
La création de pistes cyclables et d’espaces de stationnement contribue directement à promouvoir la pratique du vélo. L’objectif principal : réduire les risques d’accidents en séparant efficacement les flux de circulation dans les endroits les plus fréquentés.
Dans les territoires très étalés, il est bien sûr irréaliste d’aménager tous les axes routiers. L’important est donc d’étudier les besoins et d’aménager en priorité des axes stratégiques : entre les centres-bourgs et les principales zones d’habitations, les gares, les lieux avec un intérêt touristique…
Avec la création de pistes cyclables, il est nécessaire de prévoir des places de stationnement tout au long de ces voies.
Quels abris vélos sont adaptés aux territoires peu denses ?
- La consigne à vélos, grâce à son format compact, est le box que nous vendons le plus hors des grandes villes ! C’est en effet la solution la plus adaptée pour favoriser la multimodalité à côté des arrêts de bus par exemple ou le long des voies vertes. Facile d’accès, elle permet de bien mailler les territoires ruraux avec des équipements sécurisés qui peuvent être utilisés avec un cadenas ou un antivol. De petite capacité par son format individuel, elle convient à une fréquentation légère.
- Les abris ouverts seront plus adaptés dans les bourgs, près des commerces ainsi qu’aux abords des écoles. Ils se distinguent par leur accessibilité et leur simplicité d’utilisation. Ces abris encouragent une utilisation quotidienne du vélo, notamment pour des trajets de proximité.
- En revanche, dans les zones à forte densité, telles que les pôles multimodaux ou les gares, les abris vélos sécurisés sont à privilégier pour garantir une protection optimale. Équipés de dispositifs de verrouillage, comme des clés ou des badges électroniques, ces abris offrent un niveau de sécurité renforcé, indispensable dans des lieux très fréquentés. Ils sont également pensés pour permettre un stationnement longue durée, offrant ainsi aux utilisateurs la possibilité de combiner leur trajet à vélo avec d’autres moyens de transport, tels que le train ou le bus.
Chez Abriplus, nous fabriquons des abris vélos ouverts et sécurisés, en offrant une grande variété d’habillages, tels que le bois, le verre ou la tôle. Chaque abri peut être équipé de bornes ou de racks pour optimiser le stationnement d’un grand nombre de vélos.
Booster l’usage du vélo !
Pour inciter davantage l’usage du vélo, les communes peuvent adopter plusieurs mesures afin d’inciter leurs habitants à opter pour ce mode de transport.
- Les aides financières : Inciter les entreprises locales à adhérer à des programmes tels que le « forfait mobilité durable » pour leurs employés, en leur proposant des subventions ou des aides pour installer des infrastructures dédiées au vélo au sein de l’entreprise. Des aides financières sont également disponibles pour l’achat d’un vélo électrique, avec un montant variant en fonction de votre situation. Pour les particuliers, l’aide varie entre 300 euros et 2 000 euros, selon le niveau de revenu. Quant aux personnes morales, telles que les entreprises, collectivités et associations, l’aide est au minimum de 1 000 euros.
- La sensibilisation : Organiser des campagnes pour promouvoir les bienfaits du vélo et proposer des ateliers de formation afin d’entrainer petits et grands. Ces campagnes peuvent prendre la forme de balades à vélo ou de journées dédiées où les habitants sont invités à essayer le vélo. Ces initiatives éducatives peuvent également inclure des partenariats avec des écoles pour intégrer des programmes d’éducation au vélo, encourageant ainsi les jeunes générations à se familiariser avec l’usage du vélo dès leur plus jeune âge. Les ateliers de réparation peuvent également être mis en place pour initier les cyclistes aux outils essentiels pour l’entretien et l’usage du vélo. Chez Abriplus, notre station de réparation Deluxe offre un espace parfaitement adapté à ces ateliers.
- La réglementation : La création de zones piétonnes sans voitures peut booster l’usage du vélo en le rendant plus attrayant et plus sûr. Ces zones peuvent également encourager la cohabitation entre piétons et cyclistes, en limitant la circulation automobile et en réduisant la pollution sonore et atmosphérique. Dans certaines communes par exemples, ce sont le dimanche que les rues se transforment en zones cyclables et piétonnes.
Un futur sur deux roues ?
Ainsi, promouvoir l’usage du vélo dans les zones rurales présente de nombreux avantages, notamment la réduction de la pollution, l’amélioration de la santé et le développement local. En transformant ces territoires avec des infrastructures adaptées tels que la création de pistes cyclables et l’installation d’abris vélos, les habitants pourront modifier leurs habitudes et favoriser l’usage du vélo.
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